Publications (Page 2 of 2)

“Aurore” • évocation

Publication d’Aurore, évocation plus que nouvelle, sorte de poème en prose, dans le numéro triple (n° 101-103) du journal littéraire Le Persil.

De tout au fond de lui, comme fissurant la croûte des ans, percent ses regrets : « c’est seul’ment mes os » se dit-il, « c’est seul’ment qu’ j’ai p’us les os comme avant ». Parce que, maintenant, il faut ménager tout cela et, aussi, le cœur qui s’emballe. Les enjambées, alors, Eugène les fait courtes, que ça cogne peu, que ça tremble moins.

Pour obtenir un exemplaire, s’adresser directement à Marius Daniel Popescu, fondateur de la revue.

Le Persil n° 101-103

“Doux à l’oreille” • nouvelle

Publication de la nouvelle Doux à l’oreille dans le numéro triple (n° 101-103) du journal littéraire Le Persil.

Quelque temps, grincements de lits chez elle chez lui, puis un appartement, deux pièces jolies mais pas trop, bon marché, avec des murs blancs et cassés, seulement par endroits. Il lui avait demandé rejoins-moi, elle avait rétorqué j’aime pas les grands mots, liberté, promesses, engagement. Vivre sans emphase, c’est déjà compliqué. Il avait répondu comme dans un film, il était d’accord, le couple, de toute manière, c’est ainsi, accepter l’autre, comme l’illustrait le petit livre reçu pour ses quinze ans.

Pour obtenir un exemplaire, s’adresser directement à Marius Daniel Popescu, fondateur de la revue.

Le Persil n° 101-103

“Aux cailloux” • nouvelle

Publication de la nouvelle Aux cailloux dans le volume triple (n° 101-103) du journal littéraire Le Persil.

Ça avait dû remonter en moi, une bête tapie, un gaz terreux, une terreur sinon, toute ramassée de pluies, de noirceur, de froid, une torture de gel et dégel. J’avais fini de creuser, Ghislaine était là, mais pas moi. Plus comme avant. Une gaze, un peu comme, m’enrobait. Ma vision en était parasitée, entre trous et particules, mon ouïe recevait d’autres fréquences d’abandon et de misère.

Pour se procurer un exemplaire, contacter directement Marius Daniel Popescu, fondateur du journal.

“Le Criant” • nouvelle

Publication numérique de la nouvelle Le Criant aux éditions de l’Abat-Jour.

Au début fut le cri, et le cri, ma foi, je ne peux pas dire qu’il était tourné vers ici ou plus haut et surtout par vers le Bondye, il était partout et roula de sous les escaliers, un soir, alors que j’avais pris mon courage et mon souffle comme à deux mains et de toutes mes forces. Nous le savions depuis longtemps, ma sœur et moi, que ça vivait sous les escaliers.

Elle peut être téléchargée et consultée gratuitement à cette adresse: http://www.editionsdelabatjour.com

“Manuel Müller, sculpteur” • monographie

Monographie de référence sur ce sculpteur-graveur qui est un vrai outsider de l’art contemporain.
Textes de Françoise Jaunin, Jacques Chessex, Bertrand Schmid, Michel Thévoz, Jean-Marie Reynier.
Aux éditions Notari, Manuel Müller est déjà bien présent en tant qu’inspirateur du dernier conte surréaliste de Jacques Chessex, qui visitait régulièrement l’atelier lausannois de ce sculpteur sur bois et a écrit Une nuit dans la forêt suite à ses rencontres avec l’artiste et ses œuvres.

MM travaille des vagues de bois. Il élague ce qui vécut pour l’enfermer à la frontière d’une autre vie, lointaine, d’un autre désir, choyé par nos convoitises. Par le burin, par ses coups précis, il offre un second visage à ces fûts, à ces blocs. Là encore, le tronc est momifié mais comme à rebours : les cernes sont réinventés dans une pureté autre, et revêtent les couleurs de nos craintes.

Manuel Müller, Sculpteur, éditions Notari, 256 p., ISBN 978-2-940-408-56-6

“Ailleurs” • récit

Le premier récit de Bertrand Schmid, Ailleurs, a paru en date du 15 octobre 2011 aux éditions d’autre part. Ce court récit compte 78 pages réparties en 6 chapitres.

Dehors, il y a les venelles, les ruelles et les routes. Beaucoup de bitumes, tout entortillés d’embrouillaminis de sigles, de charivaris de blancs, de pâles avec du jaune parfois, tachés de bruns, éclatés d’huile, craquelés de misères. Là, ce sont les voitures et les cris, les taxis mauvais, les bus éphémères, semés de numéros sans correspondance, de chiffres rotatifs ou de lettres de lumière. Les machines des hommes passent sous le ciel, se découpent au soleil pour disparaître plus bas. Il fait beau ou peu s’en faut.

Illustration de couverture: Jelodanti (Clara Djian & Nicolas Leto)

Ailleurs

Bertrand Schmid, Ailleurs, éditions d’autre part, novembre 2011, 82 p., ISBN 978-2-940350-26-1 [épuisé]

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